Nous sommes établis au Guatemala depuis le catastrophique tremblement de terre qui a dévasté le pays en février 1976. Nos Frères ont alors présidé à la reconstruction du village de San Andrés Itzapa (Chimaltenango) où ils oeuvrent toujours, ainsi qu’à Santa Elena (Barillas). Plus tard, un poste dans la capitale de Guatemala a été ouvert, et est desservi par les religieuses.
En 1977, l'Ambassade canadienne au Guatemala remerciait Les Apôtres de l'Amour Infini:
«Nous avons été particulièrement impressionnés par la façon désintéressée et dévouée dont vos Frères ont travaillé avec les gens en donnant l’exemple d’un travail acharné. Cet exemple n’a pas laissé indifférents les habitants de San Andrés Itzapa et nombreux sont ceux qui commentent encore ce merveilleux travail.
À l’Ambassade canadienne au Guatemala, nous sommes particulièrement reconnaissants de cette aide qui a permis de faire de la reconstruction canadienne l’une des plus rapides et des plus efficaces du pays.» […]
Le Comité de reconstruction de San Andrés témoignait:
«Votre attitude dans cette immense campagne de reconstruction a été convaincante et digne d’être imitée, car vous nous avez appris que le vrai christianisme, outre la foi que nous devons mettre en Dieu, exige également que nous nous sacrifiions pour le bien des autres. Que notre amour pour notre prochain doit se manifester à tout moment, et surtout dans les moments de douleur et d’angoisse. Par ces lignes, nous souhaitons perpétuer notre gratitude envers vous pour l’aide matérielle et spirituelle que vous nous avez apportée et continuez à nous apporter, et vous remercier encore une fois pour ce geste qui vous fait honneur et vous rend dignes de notre admiration et de notre reconnaissance.» […]
Un petit échantillon des décombres qui couvraient la région de San Andrés après le séisme du 4 février 1976.
Nous avons transporté nous-mêmes, du Canada jusqu'au Guatemala, des matériaux de reconstruction offerts par de généreux bienfaiteurs. Le camion aussi a été donné.
Les ouvriers sont heureux d'étrenner les pelles reçues en cadeau du Canada.
San Andrés Itzapa. Plans et administration dans un abri de fortune.
Nos Frères dirigent les corvées de déblaiement et de reconstruction. Ils travaillent de leurs propres mains avec les sinistrés.
Les pans de murs sont préfabriqués en série. Leurs maisons étant détruites, les ouvriers mangent et campent dans des tentes de secours sur le chantier.
L'une après l'autre, les petites maisons se dressent, pour abriter tant de familles éprouvées et leur redonner espoir.
La petite ville commence à prendre corps. Dès qu'une maison a son toit, une famille s'empresse de s'y héberger.
Père Joseph de l'Immaculée.
Un des pionniers de la mission. Il mit beaucoup de soin à cultiver les arbres fruitiers sur la propriété, pour assurer l'avenir de la Communauté.
On pose fièrement devant une des 2 000 maisons bâties par les Pères.
En arrière-plan: quelques-unes
des maisons subsistent encore
après plus de 40 ans.
Le monastère à Santa Elena,
où nos Pères partagent la pauvreté et la simplicité de vie des habitants.
Un aperçu de l'état de la maison des religieuses à leur arrivée à la capitale. Plusieurs corvées de restauration ont rendu ce “couvent” habitable.
La luxueuse cour des religieuses
et la buanderie ultra-moderne!
Crevaison sur la route. Un défi
parmi tant d'autres!... Il en faut plus pour déstabiliser nos religieuses.
Des voisines viennent à la mission chercher le bois nécessaire à la cuisson
et surtout l'eau courante... eau de pluie recueillie dans le gros “réservoir“ sur le toit.
À San Andrés et à plusieurs autres endroits, on a creusé des puits à la pioche et à la pelle, car la pénurie d'eau potable fait partie du quotidien.
Un autre puits creusé par les Pères. Pour trouver de l'eau, il a fallu creuser à une profondeur de 23 mètres!
À Santa Elena aussi, où l'eau potable fait défaut, on creuse un puits. Secours de base dont beaucoup profitent avec reconnaissance.
Une famille dévouée qui, depuis le début de nos missions au Guatemala, nous ont offert l'appui de leurs coeurs et de leurs bras.
Père Jean-Grégoire en visite à nos missions, donne la confirmation aux enfants.
Pour témoigner leur reconnaissance à notre Père Jean-Grégoire, des autochtones lui offrent une belle pièce tissée.
Les gens du voisinage savent qu'ils peuvent compter sur les religieuses pour un peu de nourriture ou un mot réconfortant.
La leçon de catéchisme en plein air. L'instruction religieuse offre à ces enfants le moyen de devenir d'honnêtes citoyens.
Au marché, une vendeuse contribue, par un beau melon, à l'approvisionnement des missionnaires.
Jésus promet au pauvre qui, sur la terre, a connu les maux sans se révolter, une éternité de consolation et de gloire dans le Ciel. (Cf. S. Luc 16, 25)
Une brave dame comblée de joie en recevant un chapelet des religieuses.
Les gens vivent dans une grande simplicité. Bienheureux les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux! dit Jésus.
(S. Matth. 5, 3)
Certains villages ne sont encore accessibles qu'à pied ou à dos de cheval.
Pour Noël, de simples cadeaux
font un plaisir immense à ces familles dénuées du strict nécessaire.
On prépare des tortillas de maïs, à la mode du pays.
Un Frère fait du pain,
pour les besoins des trois missions.
Des familles pauvres viennent chercher des provisions chez le Padre.
Excursion avec le grand luxe de vélos, cadeaux de chrétiens qui donnent l'exemple de la charité évangélique.
Nos religieuses en visite chez les familles d'un bidonville. La misère de ces taudis
défie toute description.
Les gens sont heureux et honorés de la visite des religieuses qui leur apportent un support matériel et spirituel.
Nos religieuses en compagnie de quelques jeunes filles drapées dans les couleurs chatoyantes du vêtement traditionnel qu'elles ont tissé elles-mêmes!
De fidèles amis de la mission qui ne comptent pas leur peine ni leur temps pour rendre service aux Pères et aux Soeurs.
La semence du maïs, un des aliments de base de la population guatémaltèque.
Des fidèles sont heureux de revoir Père Jean-Grégoire, lors d'une tournée apostolique à nos missions du Guatemala.
Chez des gens dans le besoin.
Qui donne au pauvre, prête à Dieu, dit un vieil adage.
En plus des chapelles de nos missions, nos Pères exercent leur ministère en quelques autres communautés autochtones disséminées dans les montagnes.
Sur le haut d'une montagne, nos Frères ont construit une chapelle dédiée à Notre-Dame de Guadalupe. Ils y célèbrent régulièrement la Messe et administrent les Sacrements.
Corvée pour niveler -avec pioches et râteaux- le terrain autour de la chapelle.
Voici l'unique sentier qui mène vers la mission de Notre-Dame de Guadalupe.
Les gens ont monté sur leur dos les matériaux pour construire leur chapelle.
La chapelle de Notre-Dame de Guadalupe. Fiers de leur église, les paroissiens s'occupent d'entretenir le terrain.
Père Jean-Grégoire inspecte un autre puits creusé par les Pères pour la population autour de Notre-Dame de Guadalupe.
Une procession haute en couleur en l'honneur de Notre-Dame de Guadalupe.
Chapelle de Jésus enseveli,
autre lieu desservi par nos missionnaires. Sans réclamer de frais pour nos services,
nous dispensons les Sacrements.
Le baptême d'un nouveau-né.
Les murs de la Chapelle laissent
entrevoir le dénuement.
Une cérémonie de plusieurs baptêmes dans une colonie autochtone.
Par la quête, nos Soeurs pourvoient aux besoins matériels de nos missions.
Les gens les moins aisés sont souvent les plus disposés à offrir leur support.
Les prières de Las Posadas, neuvaine qui précède la fête de Noël. Selon la tradition de l'Amérique Latine, on va chaque jour à une nouvelle station pour commémorer le voyage de la Sainte Famille vers Bethléem.
Visite de réconfort à une pauvre malade. Jésus considère comme fait à Lui-même ce que nous faisons pour le prochain:
J'étais malade et vous M'avez visité. (S. Matth. 25, 36)
La présence des religieuses apporte beaucoup de joie et de réconfort. Dieu aime celui qui donne avec joie. (II Cor. 9, 7)
Des pompiers demandent au prêtre de bénir leur station et leurs camions, pour s'assurer la protection et le secours du Ciel.
Première Communion à Santa Elena. Quel bonheur pour le prêtre de présenter à Jésus des coeurs d'enfants!
Instruction religieuse aux bonnes gens. Dans l'Évangile, Jésus-Christ donne comme l'une des preuves de Sa mission:
Les pauvres sont évangélisés!
(S. Luc 7, 23)
Je Vous bénis, Père, Seigneur du Ciel et de la terre, d’avoir caché ces choses aux sages et aux prudents, et de les avoir révélées aux petits! dit Jésus dans l'Évangile. (S. Matth. 11, 25)
Des femmes de la campagne,
qui connaissent le rude travail.
Elles sont fières de se faire photographier avec leurs bons Padres.
290 7e rang
Mont-Tremblant QC J8E 1Y4
CP 4478
Mont-Tremblant QC J8E 1A1
Canada
(819) 688-5225
(819) 688-6548